domingo, 20 de abril de 2008

O "gribouilleur" DA MARGEM




J’ai pris la poésie au mot
Et je l’ai suivie à la lettre
Mais j’ai trébuché presque aussitôt
Sur une rime incomplète

Décapitées de leurs accents
Les voyelles, décoiffées, s’asphyxiaient
Muselées ,privées de tonifiants
Les mots étranglées s’évanouissaient

Consonne ,qu’on sonne l’alarme
Couronnons sans perdre de temps
Ces amputées d’aigues et graves
Et ponctuons de vie leurs âmes

N’est pas poète qui veut
Je ne suis qu’un gribouilleur sans verbe
Mais j’aime jouer avec les mots
Car on ne peut naitre et être et l’être sans lettres.


Le gribouilleur - Manu

1 comentário:

Anónimo disse...

Le "gribouilleur" a réussi un bien joli texte. Merci Manu!